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Fin 1713 : le jeune et turbulent François-Marie Arouet est envoyé à La Haye par son père : ce séjour, loin de Paris et des relations douteuses que François-Marie y entretient, devrait calmer le jeune homme.
Il y rencontre Olympe du Noyer, surnommée Pimpette, fille de Anne-Marguerite du Noyer. Cette dernière retournée à la foi protestante après avoir quitté son mari fut une des premières journalistes de La Haye.
Elle avait projeté de marier sa fille Olympe, alors âgée de seize ans, à Jean Cavalier, colonel de l'armée huguenote qui avait eu son heure de gloire à la bataille d'Almanza.
Le Colonel se retira en Irlande et le projet de mariage tomba à l'eau.
L'inclination réciproque de François-Marie pour Olympe ne pouvait que déplaire à la famille du futur écrivain : Olympe était une fille sans fortune et sans religion.
Assigné à résidence à l'ambassade, François-Marie fut renvoyé en France.
Contrariés dans leurs amours, François-Marie et Olympe se mirent à échanger une correspondance amoureuse ; Anne-Marguerite du Noyer découvrit les lettres, les confisqua et... les lut. Se rendant compte du talent de l'auteur, elle les publia en 1720.
Le libertin Voltaire resta attaché à cet amour de jeunesse : lorsqu'il fut arrêté le 16 mai 1717, on trouva sur lui une lettre d'Olympe qu'il avait conservée.
Pour en savoir plus, consultez le livre de Jacques Cornier : Les Amours de Pimpette ou Une saison en Hollande" qui présente cette correspondance.
Collection "Les Introuvables" chez L'Harmattan.
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